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Coopération autour de l’eau

L’Aude fut la source économique première du territoire, du flottage du bois aux plus anciennes industries, profitant de son débit. La rivière, bien commun, est un patrimoine et une vraie ressource pour le territoire : électricité, sports d’eau vive, pêche, irrigation, pisciculture et biodiversité remarquable.

L’Aude, dont l’axe structure notre territoire, est la colonne vertébrale du territoire, concentrant activités, services et habitants ; elle est un vecteur de liens (culturels, économiques, symboliques) et de coopérations. Pourtant, sa gestion et son partage sont sources de tensions. L’eau représente un enjeu fort pour notre territoire et trois points eva a souhaité en faire un vecteur de coopérations et une source de développement plutôt qu’un catalyseur de craintes (sur sa quantité, sa qualité) et de tensions.

En 2016, une commission eau, animée par Marie-Josée Aparicio a rassemblé de nombreux acteurs concernés par la gestion ou l’utilisation de l’eau au travers de quatre ateliers. Ces rencontres ont concentré une expertise forte sur l’eau et centralisé des problématiques mais aussi des dynamiques, appelant à une plus forte coopération des acteurs et un meilleur lien à la population. L’événement « Au fil de l’eau » organisé en mars 2017 a permis de valoriser ces multiples expertises et initiatives autour de l’eau auprès du grand public, au travers de trois temps fort sur l’hydroélectricité, l’usage pour l’agriculture et la consommation et le thermalisme.

A l’été 2016 également, le déficit en eau a conduit à un blocage entre les professionnels de l’eau vive ne pouvant plus réaliser leurs activités, EDF et l’Etat qui arbitre l’utilisation d’une partie de l’eau à destination de l’agriculture en période d’étiage. Face à une situation de crise sur la ressource, la neutralité du PTCE et son objectif de coopération économique a permis d’engager une concertation des acteurs. Depuis, une étude a été initiée sur la mise en place d’un système de contribution financière des professionnels de l’eau vive avec en retour une amélioration des aménagements, de la gestion de l’activité et de sa communication.

Le règlement progressif de cette situation difficile est une première étape vers un travail de meilleure structuration des acteurs de l’eau vive, de coopérations avec d’autres activités (autres sports de pleine nature, valorisation du patrimoine, éducation à l’environnement) et un travail à mener pour maintenir les travailleurs saisonniers en assurant des liens avec d’autres secteurs demandeurs de main d’œuvre saisonnière sur le territoire.

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