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Actions pour valoriser nos ressources locales

Finalement, valoriser les ressources du territoire est l’objet premier du ptce trois points eva, que l’on parle de ressources naturelles, patrimoniales, humaines (les compétences des hommes et femmes du territoire) ou encore financières (au travers de la monnaie locale).

Un travail particulier a été mené sur certaines ressources naturelles et agricoles de la Vallée de l’Aude, des ressources qui ne sont pas valorisée de façon satisfaisante ou dont la plus-value échappe à notre territoire. Ce dernier étant étendu et peu densément peuplé, la structuration des acteurs y est plus difficile qu’ailleurs et le territoire est plus dépendant d’acteurs extérieurs (pour l’achat des bêtes, la valorisation des déchets, etc.). Cette mauvaise valorisation est souvent le fruit d’un déficit de coopération économique, mais cette coopération ne s’impose pas d’elle même, il faut en attester l’intérêt (diagnostic filière, étude de faisabilité), animer la mise en réseau, organiser la structuration.C’est la démarche qui est menée autour de quatre ressources / filières :

  • d’abord l’eau de l’Aude, valorisée successivement par l’hydroélectricité, le tourisme, l’agriculture mais dont le déficit créé des tensions fortes. Là où une gestion institutionnelle classique, règlementaire ne suffit pas et ne pas ne permet la valorisation optimale de la ressource, une approche par la coopération économique peut contribuer à une gestion partagée de la ressource, maximisant les intérêts de chacun des acteurs (EDF, professionnels des eaux vives, agriculteurs).
  • les déchets ensuite, ressource mal valorisée localement ou envoyé à l’extérieur du territoire. Une démarche a été engagée en partenariat avec la coopérative agricole La Cavale pour construire une solution de valorisation locale des marcs de raisin, déchets verts, biodéchets en mutualisation avec les filières de valorisation du bois énergie et des déchets de chantier à structurer également.
  • la viande et l’élevage, qui est l’activité agricole première de la moitié sud de la vallée de l’Aude avec la viticulture sur la moitié nord. Le territoire produit plus de bête qu’il n’en consomme, pourtant, la plupart de ces bêtes sont exportées maigre (sans être engraissées localement) et la grande majorité de la viande consommée sur le territoire n’y est pas produite… Dommage quand même ! A nouveau, la coopération économique de tous les acteurs de la filière peut permettre de recréer le chainon manquant de la filière entre bouchers et éleveurs. C’est le travail actuellement mené avec la filière « Viande des Pyrénées Audoises » :
  • enfin, le maraichage et la production de fruits et légumes avec une problématique diamétralement opposée à celle de la viande, c’est à dire, une demande forte de produits locaux et une offre très faible qui n’y répond absolument pas. Trouvons le moyen d’augmenter la production, en structurant la demande pour amorcer la pompe ; là encore, invitons à la coopération économique.